La famille : rempart contre la décadence !
L’évêque breton (de Quimper et de Léon) Adolphe DUPARC (1857-1946) écrivit un magnifique hommage à la famille comme rempart contre la décadence de la nation. Les écrits de sa lettre pastorale de 1942 sont tellement justes et pertinents que nous en publions quelques passages ici :
Je vous exprime la pensée du Chef de l’État – le Maréchal Pétain : « La Famille, déclare-t-il, est la cellule essentielle, elle est l’assise même de l’édifice social. C’est sur elle qu’il faut bâtir : si elle fléchit, tout est perdu ; tant qu’elle tient, tout peut être sauvé ».
Et je vous traduis en même temps la consigne du Pape : « Recueillez-vous sur la Maison : ramenez-y la Foi : faites-la revivre, faites-y vibrer l’âme ardente et fière de la France ».
La lettre pastorale que nous vous adressons aujourd’hui, ne sera qu’un écho de ces hauts enseignements. Elle vous parlera de la Famille ou du Foyer, qui ne font qu’un. Elle soulignera son importance capitale, analysera sa déchéance présente et signalera les moyens d’y remédier. De tous les redressements qui s’imposent et s’imposeront pour sauver la Patrie en danger. Le plus grave et le plus urgent, celui qu’aucun autre ne pourrait suppléer et qui garantit à tous les autres leur efficacité, c’est le redressement du Foyer. Sur le chantier des reconstructions futures, le mot d’ordre doit être : Famille d’abord !
L’importance capitale de la famille
Tout le monde convient que le Foyer est la pierre angulaire, la clef de voute et le rempart de la société. Chacune de ces expressions énonce un aspect de son rôle, prépondérant dans la vie d’un peuple.
C’est en effet sur le Foyer, comme sur une pierre d’angle, que repose la nation. Considéré en soi, l’individu n’a pas d’existence complète, qu’on l’envisage dans le plan de la Providence ou dans le cadre de la vie réelle. Dieu n’a pas destiné l’homme à vivre dans l’état isolé mais à l’état de groupement et tout d’abord en famille. À peine Adam est-il sorti du néant que Dieu lui assigne une compagne. À ce couple primitif il donne, avec sa bénédiction, la consigne de vie : croissez, multipliez-vous, remplissez la terre. Voilà le principe simple et fécond, trop souvent méconnu à notre époque, qui marque à la famille sa place privilégiée et qui justifie ses exigences.
Observez, d’autre part, les réalités. Par les conditions de sa naissance, par la nature, disons mieux, par la volonté de Celui qui en a posé les lois, tout être humain se trouve, au début de sa carrière, dans un état de complète dépendance et, avant de s’appartenir, reste plusieurs années sous l’indispensable tutelle de ceux qui lui ont donné le jour. Tous nous venons au monde faibles et ignorants. Notre corps a besoin d’être protégé, notre intelligence d’être éveillée, notre conscience d’être éclairée. Où l’enfant, si désarmé de toute façon, trouvera-t-il les attentions affectueuses et constantes dont il ne saurait se passer ? Où, si ce n’est au foyer paternel ?
La Famille est comme l’institution par excellence, préposée providentiellement à la formation des tout petits. C’est elle également, parce qu’elle est un cercle tout intime et bien fermé, qui est la sauvegarde des adultes. C’est elle qui apprend à pratiquer les vertus individuelles, c’est par elle que se conservent et que se transmettent les traditions locales et nationales. Par la propriété elle adhère solidement au sol, elle s’y enracine, pourrait-on dire, et dès lors elle s’intéresse à toutes les mesures propres à assurer l’ordre et la paix.
La Famille est la première école où se forment les consciences, où se décident les orientations de l’individu et les destinées de la Patrie. Sans doute, encore, on ne saurait méconnaître, pas plus demain qu’aujourd’hui, l’importance des armées et de la technique militaire. Mais, nous osons le dire, l’avenir définitif du monde n’est pas aux armées. Les victoires durables el fécondes ne sont pas au canon ou à la torpille. L’avenir de l’Europe appartiendra aux peuples qui compteront le plus de Familles nombreuses, laborieuses et chrétiennes.
Assise fondamentale de la Patrie, le Foyer en est aussi la clef de voûte. Toutes les constitutions politiques, administratives, corporatives, qui s’élaborent dans les conseils d’un gouvernement ne prendront de fermeté et d’efficacité qu’en s’épaulant à une constitution domestique solide et robuste. Tant vaut la Famille, tant vaut la nation. Or la valeur d’une famille est conditionnée et garantie par deux éléments, qui sont, sous l’autorité du chef, le nombre et la qualité de ses membres.
« Une nation, a dit le Duce Mussolini, existe, non seulement par son histoire et par son territoire, mais par ses masses humaines, qui se reproduisent de génération en génération ; si elles ne le font pas, c’est la servitude et c’est la fin. »
Les berceaux vides préparent la ruine des foyers et des patries, il faut à un pays, qui veut demeurer grand, de nombreux enfants pour défendre son sol, pour labourer sa terre, pour exercer son industrie, pour développer son commerce. Le fléau de la stérilité tue un peuple dans sa prospérité à l’intérieur en même temps qu’il arrête son rayonnement à l’extérieur. Toutefois, s’il importe d’avoir des foyers peuplés, il importe tout autant d’avoir des foyers sains de corps et d’esprit. À quoi servirait de posséder un verger chargé de fruits, si tous ces fruits sont véreux ? Des centaines de fruits gâtés ne valent pas une douzaine de fruits sains. La vraie force d’une société, la plus sûre garantie de son avenir, réside dans la valeur morale de ceux qui la composent, dans la trempe des caractères, dans la droiture des consciences et dans l’énergie des volontés ; toutes choses qu’on doit pour une large part à la Famille. Le meilleur de la vitalité d’un pays se trouve ainsi dans les vertus domestiques, dont le foyer familial est le cénacle. Qu’elle est glorieuse et féconde la mission des pères et des mères ! Silencieusement, persévéramment, péniblement, ils font les grandes et belles familles, et, par elles, les belles et grandes nations.
Nous aurons tout dit sur l’importance du Foyer, quand nous aurons ajouté qu’il est le dernier rempart de la Patrie. La durée des nations, comme leur prospérité, se mesure à la constitution plus ou moins robuste des familles qui les composent. Si le lien familial n’était jamais relâché, les nations seraient immortelles.
Résumons ce premier point : la Famille est la plus essentielle des institutions humaines. Rien n’est compromis, tant qu’elle reste saine. Mais aussi tout est menacé dès qu’elle se corrompt. Nous l’expérimentons à nos dépens.
La déchéance de la famille
Durant des siècles pourtant, la famille française a passé pour être en Europe un modèle universellement admiré : toutes les secousses et les changements de régime n’avaient pas réussi à l’ébranler. Il a fallu un demi-siècle de laïcisme et le désarroi de la guerre pour déterminer et mettre à nu des plaies vives, qui n’affectent pas encore, nous l’espérons, le fond du tempérament. Ayons aujourd’hui le courage de regarder en face nos misères et nos déchéances familiales. L’analyse du mal doit précéder l’application du remède. Elle risque de révéler des causes profondes et déjà lointaines.
Au cours du dix-huitième siècle, brisant avec le passé, des philosophes d’occasion, entreprirent d’enseigner autour d’eux que l’homme, né-bon, n’avait plus à connaître d’autre règle que celle de l’instinct et de la nature. La religion, le mariage indissoluble, les hiérarchies de l’ordre social, tout cela devait tomber pour faire place à une communauté libre, farouchement égalitaire et individualiste, dans laquelle l’être humain isolé d’une part et l’État tout puissant de l’autre, seront en présence sans aucun intermédiaire, sans rien entre eux ni surtout au-dessus d’eux. L’individu n’est plus subordonné au plan divin, au devoir, à la race. Il entend demeurer maître de son destin, il proclame ses droits, sans faire mention de ses devoirs.
Un éminent Archevêque – Mgr Rocques – l’explique, avec une éloquente maîtrise, en ces termes : « Depuis que les doctrines du XVIIIième siècle et des temps révolutionnaires répandirent l’idée que l’homme naît bon, qu’il est naturellement vertueux et sage, et qu’il n’a que des droits, depuis que ces nouveaux Moïses communiquèrent au monde de nouvelles tables de la Loi, où Dieu, la chute originelle et ses conséquences étant rejetés, il n’était plus question de modeler la vie sur des dogmes intangibles, mais seulement de suivre la raison, la nature, les instincts, — depuis ce jour, il se produisit dans les esprits un bouleversement. « Vivre sa vie toujours plus ardemment, toujours plus pleinement. Tout y est bon, pourvu que la passion y trouve son compte. Chacun pour soi. » Tels furent les principes et l’idéal que répandirent les maîtres du temps et que monnayèrent par la suite les dirigeants de l’opinion et de la pensée. »
« Le désordre des idées entraîna comme corollaire la dépravation des mœurs. En pouvait-il être autrement ? Quand l’homme s’affranchit de la loi morale qui garantit sa grandeur et sa dignité, il ne songe plus qu’à la satisfaction de ses appétits, et c’est pour cet être dévoré par la volupté que s’organiseront les lieux de plaisir ; que se créeront les théâtres libertins, les revues légères, les journaux licencieux. La gangrène de l’esprit descend bientôt jusqu’au cœur, et dans une atmosphère saturée de luxure, la conscience s’étiole, la conception de la famille, la notion du devoir, le respect de soi-même et des autres, tout cela disparaît peu à peu. « Ce qui est reçu », « ce qui se fait », prend place insensiblement dans le programme de la vie ordinaire, même chez les meilleurs et dans le chrétien lui-même. Si les réflexes de la conscience ne jouent plus, il ne reste qu’un homme, avec tout ce qu’il a d’inférieur. »
Nous en étions là ! Ce qui devait se produire est arrivé. Quand les fondations sont sapées, quand les colonnes de soutien sont disloquées, quand les contreforts sont ébranlés, la maison chancelle, le Foyer s’effrite et s’effondre. La mort l’emporte sur la vie. Dispensez-moi de reproduire ici les statistiques désolantes qui authentiquent cette catastrophe : ne remplissent-elles pas les livres, les revues, les journaux, que nos malheurs émeuvent ? [Note de la rédaction : Il n’y avait pas encore les 200 000 enfants à naitre assassinés officiellement dans le sein de leurs mères…]
Notre Bretagne elle-même n’a pas échappé à la contagion. Certes, les berceaux y sont encore plus nombreux que les cercueils, mais il s’en faut de peu. [Note de la rédaction : Ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui – du moins pour les français de souche…] On signale de divers côtés que beaucoup de foyers sont volontairement stériles, que certains vices autrefois à peine connus dans les villes, commencent à ravager nos campagnes, que les familles nombreuses, naguère si communes, deviennent de plus en plus rares, que la vigueur de la race décroît, que ses forces s’affaiblissent, avec les populations diminuées dans les villages, étiolées dans les agglomérations. On ajoute que, dans beaucoup de maisons, les enfants sont mal élevés, qu’ils ne sont pas surveillés et encore moins corrigés, qu’ils grandissent sans obéissance et sans respect, sans reconnaissance et sans affection, dans des habitudes d’indifférence religieuse et de dépravation morale. On affirme enfin qu’un grand nombre de parents, par ignorance ou par lâcheté, contrairement à leurs obligations les plus graves, gouvernent à contresens leur foyer, compromettant l’éducation de leur postérité et préparant au pays un avenir de tempêtes et de malheurs.
Le remède à la déchéance de la famille
L’heure est venue de réagir contre ce fléchissement. Nous avons à choisir entre la marche à l’étoile dans le sillage de nos ancêtres et la course aux abîmes sous le poids du matérialisme d’une civilisation corrompue. Vers l’étoile on marche, et l’ascension est difficile ; à l’abîme on court, la pente entraîne, on brûle les étapes. Les enfants de France gardent encore dans les os assez de moelle chrétienne, assez de force morale atavique pour escalader les hauteurs et rebâtir sur les sommets la maison dévastée. Mais dans leurs esprits et leurs cœurs imprégnés de néo-paganisme, se sont glissées aussi des idées et des tendances qui les poussent à consommer l’œuvre de bassesse et de mort dont souffrent déjà tant de familles. Le mal, issu des lois, des mœurs et de l’irréligion, ne saurait être réparé que par la correction des lois, la réforme des mœurs et le retour à la Religion.
Le mal de la législation, disions-nous il n’y a qu’un instant, provient de ce qu’elle ne pense qu’à l’individu et ne tient pas compte de la famille en tant que véritable cellule organique de la société. Tous ceux qui détiennent à quelque degré la puissance législative auraient profit à changer ce point de vue et à prendre le foyer comme l’observatoire où il conviendrait de se placer pour apprécier les faits, les institutions, les organisations. Est bonne toute mesure qui fortifie la famille ; est mauvaise, au contraire, toute mesure qui l’ébranlé ou la désagrège. Ce principe ne trompe pas. Il détermine la juste valeur des lois, des décrets, des circulaires, des règlements administratifs qui émanent du pouvoir. Et le moins que l’on puisse attendre de ces règlements, décrets ou lois, c’est que d’abord la famille n’en reçoive aucun dommage dans sa constitution essentielle.
C’est ici le cas de répéter la formule célèbre : Que sont les lois sans les mœurs ? Les lois, même les meilleures, resteront inopérantes aussi longtemps qu’elles ne trouveront pas un climat favorable. On ne fera jamais revivre la famille saine et forte si les âmes demeurent livrées aux scandales de la presse, de la radio, du cinéma, du théâtre. II faut que les honnêtes gens, tous les honnêtes gens, usant des droits que leur confère la loi elle-même, protestent avec vigueur et persévérance contre certaines affiches qui déshonorent ici et là les murs de nos villes, contre les publications éhontées qui s’étaient aux regards dans les kiosques de journaux ou les vitrines des libraires, contre les cinémas qui déroulent à l’écran, sous les yeux même des enfants, des scènes ignobles, contre les théâtres qui tiennent sur les tréteaux école de libertinage et d’immoralité. Sous peine de périr, la France doit assainir sa maison, en balayer les immondices, par une sévère discipline morale. Trop d’hommes, en ces dernières années, ont prostitué leur talent de parole ou de plume à démontrer que le mariage est un mal, le divorce un droit, l’adultère une nécessité, à tourner en ridicule la fidélité de l’épouse et les joies simples du foyer domestique, à préconiser l’amour libre, les émotions violentes du plaisir et du vice. Sus à tous ces malfaiteurs publics, écrivains, conférenciers, artistes, qui ont intoxiqué tant de cerveaux, corrompu tant de cœurs faibles, perverti et bouleversé tant de ménages ! Et qu’ils se lèvent tous ceux qui savent parler et écrire, mais pour dénoncer les pièges tendus à l’innocence, pour réparer les ruines accumulées dans les âmes, et que par eux soient réhabilitées, glorifiées et popularisées les vertus austères qui font la force de l’époux, le mérite de la femme, l’honneur du foyer.
Toutefois, dans la série des remèdes, le dernier mot doit revenir à la religion. L’Esprit-Saint lui- même a pris soin de nous en avertir. C’est en vain que les hommes essaient de bâtir la maison, si Dieu n’y met pas la main. Oui, c’est Dieu qu’il faut mettre à la base de l’édifice familial. Dieu avec les grandes vérités morales qu’il suppose et que rien ne remplace. Lui seul a l’autorité voulue pour imposer le devoir et pour communiquer la force de l’accomplir jusqu’au bout.
Réfléchissez-y : le mal est principalement dans la conscience, dans les âmes. Or, il n’y a que la religion pour agir efficacement dans ce domaine réservé, pour purifier et revivifier les âmes. II faut avoir une foi, une croyance, un idéal supérieur pour se croire obligé de faire son devoir, pour donner à la famille et à la patrie tous les enfants qu’elles réclament et pour les élever à la hauteur de leur tâche. Si la France n’a pas assez d’enfants, c’est surtout parce qu’elle n’a pas assez de religion ; et si les enfants ne répondent pas assez à ce qu’on attend d’eux, c’est parce que les parents auront oublié ou trahi leur mission éducatrice. Nous voulons que la France vive et qu’elle continue d’avoir une place respectée et un rôle grandissant dans le monde. Prenons-en les moyens. Rendons-lui toute sa vigueur religieuse et sa vieille mentalité catholique. Le reste lui sera donné par surcroît. L’autel et le foyer, les foyers adossés aux autels.
II n’est pas encore bien éloigné le temps où les familles de notre pays breton offraient le spectacle, comme aux jours de la primitive Église, d’un seul cœur et d’une seule âme au service de Dieu. Autour de la table familiale, on pensait à Dieu avant et après chaque repas. L’Angelus et le Chapelet, la lecture de la vie des Saints, étaient en honneur, et en commun on faisait la prière du soir, ensemble on s’en allait à la messe du dimanche, ensemble on communiait Ces vénérables et saintes traditions, combien nous voudrions les voir revivre parmi vous !
Nous vous demandions d’introniser, c’est-à-dire de mettre comme sur un trône, à la place d’honneur, l’image, statue ou tableau, du Sacré-Cœur, en reconnaissance du droit souverain de Jésus sur toute la famille et sur chacun de ses membres.
Les loyaux sujets prennent l’engagement de faire chaque soir devant son image la prière commune, d’être fidèle à la communion et, autant que possible, à l’Heure Sainte des premiers vendredis du mois, de s’inspirer dans leur conduite des leçons et des exemples du Divin Cœur et de recourir à cette source de toutes grâces dans les joies aussi bien que dans les peines, dans les larmes qui se versent sur les tombes comme dans les sourires qui s’épanouissent sur les berceaux, enfin dans les difficultés de la vie quotidienne comme dans les accidents qui viennent en interrompre le cours normal et régulier.
Tel est le sens de l’Intronisation du Sacré-Cœur dans les familles. Ce qu’on ne dira jamais trop, c’est l’influence heureuse que cette prise de possession, bien comprise et vécue, peut et doit exercer au foyer. Elle y introduit toute une atmosphère nouvelle. La prière, a-t-on dit, est la respiration de l’âme. Vrai de la prière individuelle, cela l’est plus encore de la prière en commun lorsque les âmes communient entre elles par la communauté de pensées, de sentiments, de traditions, d’intérêts même, comme c’est le cas de la famille. La présence divine, rendue plus sensible par la sainte image du Sacré-Cœur, exposée et honorée, fera régner partout l’ordre et la paix.
Ah ! Si elles étaient bien nombreuses les familles où se pratiquerait à la lettre et dans son esprit l’intronisation du Sacré-Cœur, il n’est pas douteux que la restauration de la famille par le foyer devenu chrétien ne soit plus sûrement et plus vite réalisée.
Nous avons confiance que nos fidèles diocésains n’y failliront pas, et c’est à eux plus spécialement que nous voulons adresser notre suprême appel : « Pères et mères catholiques, dans l’actuel désarroi, c’est à vous tout particulièrement qu’il appartient de maintenir ou de redresser le foyer sur les assises solides et durables que Dieu lui a données. C’est à vous d’en garder les vertus, et d’en faire rayonner l’austère et pure beauté. Si, comme nous en avons la conviction, notre pays, en sortant du cataclysme le plus effroyable qu’il ait jamais subi, parvient à se ressaisir et, dans un sursaut libérateur, à se reprendre au désir de vivre ; s’il peut, ouvrant les yeux à la vérité, revenir aux religieuses traditions des ancêtres, ce sera en grande partie grâce aux exemples et à l’influence conquérante de foyers intégralement catholiques. La famille catholique aura été le roc sur lequel la tempête n’aura pas eu de prise, la citadelle sainte qui aura été le rempart de la patrie. Ses fils formeront l’élite autour de laquelle se grouperont pour le relèvement et le salut de la France toutes les âmes généreuses sous la bénédiction du Père qui est dans les Cieux. »
Pour aller plus loin -> http://deus-vult.org/actualites/le-mariage-et-le-sacerdoce-en-reponse-a-la-decadence/
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