Le plan Yinon du sionisme international, Occident et Orient concernés
Entretien et compte rendu :
L’idée germe :
L’idée d’une présence de l’entité juive en Palestine, remonte à la fin du XIXe siècle et débute en action par des migrations de communautés juives essentiellement d’Europe de l’Est. Une période ou la région était sous autorité Ottoman (empire turque). La théorie d’une telle réalisation est née dans la tête de Theodor Herzl, qui a rédigé «l’État juif» en 1905 (dont saint Pie X rejette les propositions dans ses échanges avec l’auteur). Il s’agirait d’avoir une entité politique en cette terre ancestrale du peuple hébreu (dans leur esprit), chassé à l’époque romaine.
L’installation progressive :
Au début, une la simple installation de Kiboutz, avec de vagues idées socialistes. La situation étatique que l’on connait actuellement remonte à la déclaration de Balfour, en pleine Grande Guerre, le gouvernement britannique entre dans la partie tout en étant favorable au programme. Durant les années 20/30, l’installation de populations juives est forte en Palestine, précédemment essentiellement peuplée de paysans arabisés et islamisés. L’accélération reprend au lendemain de la Seconde Guerre, les juifs quittant massivement l’Europe centrale cette fois-ci.
La population palestinienne chassée en réaction s’installe en Jordanie puis au Liban, tellement massivement, que le haut taux d’immigration déstabilise les pays alentours.
La géopolitique :
Le plan Yinon a été révélé par Israël Shaka, un auteur israélien de gauche qui a dénoncé l’idée de conquête territoriale du régime. Le plan conseil de déstabiliser tout le Moyen-Orient, qui est en principe très hostile à une présence de juifs ashkénazes dans leur coin. La sécurité d’Israël, dont les médias nous parlent tant, signifie pouvoir dévaster tous les alentours (ce qui rappelle les dernières guerres d’actualités en Irak, en Lybie, en Syrie…). Les ethnies différentes des pays arabes sont influencées de fait pour qu’elles se fassent la guerre entre elles laissant de côté l’éventuel « problème juif ». À leur échelle nationale, crée de toutes pièces, les massacres qu’ils perpètrent à l’encontre des Palestiniens sont ceux qui ont été reprochés aux IIIe Reich lors du tribunal de Nuremberg (second marqueur clef du régime libéralomarxiste après 1789).
Ce projet de démesure israélienne est de vouloir s’étendre du Nil à l’Euphrate, les deux fleuves orientaux étant symbolisés sur leur propre drapeau par deux bandes bleues (géographie nommée le Grand Israël)
Un projet auquel pactise l’Occident (bolchevique, pas le vrai) à travers ses politiques serviles, dont la France des BHL-Sarkozy et des Fabius-Hollande ; ces soutiens peuvent cependant n’être que temporaires. Le « monde arabe » quand il est conscient de lui-même est intégralement hostile à ce projet (Iran) mais parfois pris dans d’autres préoccupations nationales.
Le messianisme mondial :
Au sionisme impérialiste, expression du nationalisme israélien si l’on peut dire (bien que plus basée sur la haine des autres que sur l’amour de soi), s’ajoute la conception religieuse. Le magistère juif en cette nation théocratique du judaïsme ancien se base notamment sur la Torah (Pentateuque) et d’autant plus sur le Talmud, ainsi que sur la Shoah (sans commentaire…) comme sujet clef en Occident. Le projet global est donc mondial, sinon mondialiste. Une sorte d’État suprémaciste juif qui étendrait sa domination sur le monde entier. On comprend ainsi que les blancs Européens (qui ont découvert tous les continents à eux seuls, et surtout qui ont adopter le christianisme), à qui revient ce rôle dans l’histoire, sont les ennemis politiques premiers pour sa civilisation de intelligence. Sans parler d’impérialisme financier qui est un tout autre sujet d’importance.
Un État croisé (?) :
Il y a des analogies historiques : les croisés européens se sont implantés par la force en terrain hostile, avec des populations en extrêmes minorités (majoritairement des soldats). Un élément géopolitique proche avec Israël, maintenant le parallèle s’arrête là…
La sainte croisade elle, est d’abord chrétienne, et la grande différence c’est que ce n’était pas non plus un contexte de guerre ininterrompue face à l’islam. Depuis la chute de l’Empire Byzantin la reconquête a été faite uniquement pour rétablir le droit des pèlerins et des chrétiens d’Orient ; puis il y a pu avoir des ententes sociales entre les deux parties. Or, ici c’est un projet judéo-sioniste (intrinsèquement antichrétien), hégémonique, de récupérer totalement une terre en virant tous ceux qui s’y trouvent. Ce n’est pas du tout la même chose, ceux de « Droite nationale », canal sioniste, feraient mieux de ne pas abuser de l’expression.
Nous restons beaucoup plus intéressés par le sort des peuples d’Europe, plus que jamais à l’heure de son invasion et de sa décadence (l’un découlant de l’autre), mais ce sujet géopolitique reste de première importance, et nous concerne également en de nombreux points.

La prise de Jérusalem par les croisés le 15/07/1099, Godefroy de Bouillon rendant grâce a Dieu en présence de Pierre l’Ermite (ou l’Hermite, 1053-1115) après la prise de la ville. Peinture d’Émile Signol.
- Le protestantisme par l’abbé Gabriel Billecocq - 6 juillet 2017
- Ave Maria par Adrien Arcand - 5 juillet 2017
- JT de TF1, risques élevés d’intoxication cérébrale - 9 mai 2017
- L’éducation féminine – Lecture de Mgr Delassus - 13 avril 2017
- Nation, nationalisme et universalité – Militant - 10 avril 2017
- L’union de l’Église et de l’État – Abbé Beauvais - 17 mars 2017
- Introduction des pourquoi de la guerre mondiale par Mgr Delassus - 14 mars 2017
- Humanum Genus sur la secte maçonnique – Abbé Billecocq [Partie 3] - 14 mars 2017